1. |
Métamorphose
03:06
|
|||
Désormais, la solitude me pèse
J’en vois d’autres qui n’ont pas joué la sécurité
Aimant quitte à souffrir quelquefois
Combien d’années
Combien d’années
Par mon nombril absorbé
Longtemps, j’ai cru échapper
Au pire d’ici-bas
C’était avant toi
Tu donnes un sens à la vie
Tout s’éclaire
Mais toi, tu ne me vois pas
Combien d’années
Écoulées, perdues à jamais
Combien d’années
Avant de te rencontrer
|
||||
2. |
La fin du film
03:42
|
|||
Avant de te connaître
Je ne me connaissais pas
L’amour a fait des siennes
J’ai eu peur de ce type-là
Pourtant, c’était si simple
Tu ne me façonnais pas
Tout paraissait si simple
Je n’avais jamais vu ça
J’ai touché le bonheur
Du bout du doigt
Voulu mettre la main
J’ai touché le bonheur
Du bout du doigt
Voulu mettre la main
Pfuit
Plus rien
J’ai touché le bonheur
Du bout du doigt
J’ai compté jusqu’à trois
Écran noir
Fin
J’ai touché le bonheur
Du bout du doigt
Voulu mettre la main
J’ai touché le bonheur
Du bout du doigt
J’ai compté jusqu’à trois
Écran noir
Fin
|
||||
3. |
Le tour de la propriété
03:47
|
|||
Impossible de résister
Tout en elle
Invite à braver l’interdit
Rien ne compte plus
Que d’entendre ce rire
Que de le provoquer sans limite
Je ferais bien le tour de la propriété
J’ai déjà commencé
J’ai déjà quelques clés
Ça ne me ressemble pas
Ça ne me déplaît pas
La fête bat son plein
Autour de nous, le vide
Il est des regards qui ne trompent pas
Je ferais bien le tour de la propriété
J’ai déjà commencé
J’ai déjà quelques clés
Ça ne me ressemble pas
Ça ne me déplaît pas
Ça ne me ressemble pas
Ça ne me déplaît pas
|
||||
4. |
Les liens
03:07
|
|||
Tout nous dépasse
Mon départ n’y changera rien
Sous la surface
L’enlisement, le quotidien
Et rien ne vient
Toi, qui m’enlaces
Pour qui ne comptent que les liens
Et moi, qui flanche
Peut-on vraiment aller plus loin
Des milliers d’arbres décharnés
J’ai mis le feu à la forêt
Des milliers d’arbres décharnés
J’ai noirci le paysage entier
Des milliers d’arbres décharnés
Et planté là, un triste témoin
Tout nous sépare
Tes aveux n’y changeront rien
Sous la surface
L’enlisement, le quotidien
Tu le sais bien
|
||||
5. |
||||
Je ne vis plus qu’à moitié
Et nous passons à côté
Je t’entraîne dans ma chute
Le genre chute libre, sans parachute
Devenu l’ombre de moi-même
Je te laisse à ton dilemme
Et si je nous ai sabordés
J’en suis le premier désolé
Tu dis "je n’ai rien vu venir"
On ne se voit pas toujours mourir
Devenu l’ombre de moi-même
Je nous interdis le soleil
Une ombre, non, ça ne suffit pas
Et nous n’attendrons pas
Le retour des pluies diluviennes
Rien ne sert d’endiguer sa haine
Une ombre, ça ne te suffit plus
Je peux au moins comprendre ça
Qu’attends-tu pour me faire ta scène
Le retour des pluies diluviennes
Je ne vis plus qu’à moitié
Et nous passons à côté
Devenu l’ombre de moi-même
À mon corps défendant, quand même
Quand même
|
||||
6. |
||||
Je les ai longtemps fréquentés
Ne vis qu’à quelques encablures
Pour l’heure je ne retourne pas sur
Ces lieux chargés de notre histoire
Ces lieux chargés de notre histoire
Je me les remémore souvent
Tant d’images gravées dans mon cœur
Si j’évite de me rendre sur
Ces lieux chargés de notre histoire
Ces lieux chargés de notre histoire
C’est que ça fait encore trop mal
Il y a la place des embrassades
La rue, le square des effusions
Le restau des déclarations
Ces lieux chargés de notre histoire
|
||||
7. |
Fontaine
05:00
|
|||
Fille de leur âge
Femme surgie de nulle part
Au beau milieu
Du sentier retrouvé
Fille de mon âge
Ou presque
Au charme désuet
Un pas de plus
Et je vais me renier
Le goût qui me colle au palais
N’est pas celui de l’inachevé
Fille sans prénom
Belle
Aux gestes délicats
Le sourire discret
Douce jusqu’au bout des ongles
Le goût qui me colle au palais
N’est pas celui de l’inachevé
Le goût qui me colle au palais
N’est pas celui de l’inachevé
Je disais "fontaine…"
À qui voulait l’entendre
Je disais "fontaine…"
Et là je crève
Je disais "fontaine…"
Je disais "fontaine…"
Maintenant je crève de soif
Fille d’une vie
Le moment ou jamais
Les mots me manquent
Il est déjà trop tard
|
||||
8. |
Tout ou rien
04:48
|
|||
On ne ravivera plus la flamme
Elle a brûlé
C’est déjà pas si mal
On a perdu l’essence des choses
On a perdu le goût des longs ébats
Tout, tout de suite
Tout ou rien
Un horizon pour quelques fleurs piquantes
Tout, tout de go
La même rengaine
Et si le tout n’en valait pas la peine
Tout, tout de suite
Tout ou rien
Un horizon à chaque étoile filante
Tout, tout de go
La même rengaine
Et si le tout n’en valait pas la peine
|
||||
9. |
Mental adultère
03:46
|
|||
Deux ans déjà
Qu’elle n’est plus
Qu’un souvenir
Quel souvenir
Et j’en suis là
Tout sauf à plaindre
Réduit à feindre
L’honnêteté
Parfait
Dans le feu de l’action
C’est elle que je vois
Rien à faire
À présent
C’est elle que je vois
À dire vrai
Je te mens
C’est elle que je veux
Comme tu fermes les yeux
Mais toi, dis-moi
Fais-tu souvent
L’amour avec
Tes ex-amants
Vaudrait mieux pas
Quelle bousculade
Dans ce "king size"
Et dans ton crâne
|
Vincent Roussel France
Sans fioritures, l’univers de Vincent Roussel rappelle les paysages des Grands Causses dont il est originaire. Les chansons de cet artisan dans l’âme évoquent la musique folk et la pop indépendante nord-américaines. Un premier album composé de 9 chansons enregistrées chez lui est sorti en 2015. ... more
Streaming and Download help
Vincent Roussel recommends:
If you like Vincent Roussel, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp